Ces films qu’il faut à tout prix aller voir au cinéma

Chez MaG, on vous souhaite une rentrée cinéphile ! La rentrée comme renouveau, comme reprise ou comme retour, quelle que soit la vôtre, si elle est cinéphile elle sera heureuse, colorée et émouvante. Après la pause estivale, celle du besoin de légèreté, d’humour et de soleil, on retourne maintenant dans nos salles obscures et mystérieuse afin de défricher pour vous les plus belles sorties, celles qui feront de votre mois de septembre une rentrée sous le signe du plus beau des arts. 

Drive my car, Ryūsuke Hamaguchi

Article écrit par Alma-Lïa Masson-Lacroix

Un film pour s’émouvoir : Drive my car, Ryūsuke Hamaguchi – en salle actuellement

Alors qu’il n’arrive toujours pas à se remettre d’un drame personnel, Yusuke Kafuku, acteur et metteur en scène de théâtre, accepte de monter Oncle Vania dans un festival, à Hiroshima. Il y fait la connaissance de Misaki, une jeune femme réservée qu’on lui a assignée comme chauffeure. Au fil des trajets, la sincérité croissante de leurs échanges les oblige à faire face à leur passé. Adaptation d’un extrait du recueil Des hommes sans femmes de Haruki Murakami, l’auteur japonais de roman que l’on aime tant, le film propose un univers flottant, entre poésie, modernité et relations amoureuses qui s’effritent et se contemplent. Un film à voir absolument.

Un film pour s’étonner Atarrabi et Mikelats, Eugène Green – en salle actuellement

Ce film est une adaptation libre d’un mythe basque, qui témoigne de la passion d’Eugène Green pour cette langue et cette culture minoritaires du sud-ouest de l’Europe, à cheval entre France et Espagne. La déesse Mari confie au Diable ses deux fils, nés d’un père mortel, pour leur éducation. Lorsqu’ils atteignent leur majorité, l’un, Mikelats, décide de rester auprès du maître, tandis que l’autre, Atarrabi, s’enfuit. Mais le Diable réussit à retenir son ombre. Film-théâtre, film-jeu ou film indescriptible, E. Green joue avec ses images et ses acteurs, pour retomber sur une ambiance cinématographique pas si loin des premiers cinémas. En bref, un film pas comme les autres, qui vaut largement le détour.

Un film pour préparer sa chute : France, Bruno Dumont – en salle actuellement

France est à la fois le portrait d’une femme, journaliste à la télévision, d’un pays, le nôtre, et d’un système, celui des médias. Chronique de la vie frénétique d’une jeune journaliste star de la télévision, prise entre la célébrité, et une spirale d’événements qui entraîneront sa chute, Bruno Dumont nous présente son nouveau film sélectionné à Cannes, après ses deux incroyables Jeanne et Jeannette.

Un film pour se révolter: Cher Camarade, Andrei Konchalovsky – en salle actuellement

Une ville de province dans le sud de l’URSS en 1962. Lioudmila est une fonctionnaire farouchement dévouée au Parti Communiste. Sa fille décide de participer à la grève d’une usine locale et les événements prennent une tournure tragique. Les autorités dissimulent la violence de la répression. Lioudmila se lance alors dans une quête éperdue à la recherche de sa fille disparue. Konchalovsky a toujours joué dans la cours des grands, et ce film ne fait pas exception.

Un film pour s’informer : Il Varco, Federico Ferrone, Michele Manzolini – en salle actuellement

En 1941, un soldat italien part pour le front russe. L’armée fasciste est alliée avec les allemands et la victoire semble promise. Contrairement à ses jeunes compagnons enthousiastes, le soldat, qui a déjà connu les conflits armés d’Afrique, redoute ce voyage. Le train chemine vers l’Ukraine et l’hiver arrive en même temps que grandit l’inquiétude. Le désir le plus fort n’est plus celui de la victoire mais d’un lit bien chaud, d’un repas et du retour au foyer. Frappées par les vents, les steppes semblent être habitées par des fantômes et le soldat nous emporte avec lui dans sa nostalgie. Film documentaire à la forme expérimentale, entre poésie et révolte politique.

Un film pour aimer : Serre moi fort, Mathieu Amalric – en salle actuellement

Serre-moi fort raconte l’histoire de Clarisse, une femme d’une quarantaine d’années qui s’en va de chez elle, abandonnant du jour au lendemain son époux et leurs deux enfants, sans explication et sans donner de nouvelles par la suite. Film d’amour qui se transforme peu à peu en une fiction surprenante, on a hâte d’aller voir le nouveau Amalric (Barbara…).

Un film pour s’évader : Dune, Denis Villeneuve – en salle le 15 septembre

L’histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s’il veut préserver l’avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l’univers – la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l’humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre…

Un film pour s’indigner : Le genou d’Ahed, Nadav Lapid – en salle le 15 septembre

Y., cinéaste israélien, arrive dans un village reculé au bout du désert pour la projection de l’un de ses films. Il y rencontre Yahalom, une fonctionnaire du ministère de la culture, et se jette désespérément dans deux combats perdus : l’un contre la mort de la liberté dans son pays, l’autre contre la mort de sa mère. Nouveau film de Nadav Lapid, qui s’était déjà démarqué avec son merveilleux Synonymes en 2019, autant vous dire qu’on attend le 15 avec impatience.

Un film pour être perturbé : Les Animaux anonymes, Baptiste Rouveure – au cinéma le 29 septembre

Le rapport de force entre l’homme et l’animal a changé. Dans une campagne reculée, toute rencontre avec le dominant peut devenir hostile. L’animal fait de l’homme son terrain de chasse, son industrie et son divertissement. Un film étonnant, perturbant, entre le thriller et le film fantastique, qui s’apparente presque à un film sauvage. Sélectionné dans de nombreux festivals de films fantastiques à travers le monde.

https://www.youtube.com/watch?v=UERYhkZBh_Q&feature=youtu.be

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