Une Histoire du Cinéma Queer : Traversée du cinéma queer en 12 films

Le Q de LGBTQIA+ signifie queer, qui était originellement une insulte. Les queers étaient les personnes bizarres, marginales, inadaptées, qui ne rentrent pas dans les attentes normées incubées sans questionnements. Ce qui était proféré comme insulte est maintenant une fierté, celle de ne pas être dans cette norme justement, celle de pouvoir se donner la liberté d’ouvrir les imaginaires, celle de politiser l’intime en détournant le stigmate.  Et à l’occasion du mois des fiertés, on a justement décidé de reprendre l’histoire du cinéma sous l’angle de la visibilité et de la revendication de ces identités bizarres, différentes, marginales – voici donc une traversée en 12 films de l’histoire du cinéma Queer.

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On a vu Nomadland de Chloé Zhao, l’Oscar du meilleur film

Dire que Nomadland était attendu est un euphémisme. Après avoir remporté les prix les plus prestigieux, du Lion d’Or à la dernière Mostra de Venise, à l’Oscar du meilleur film, Chloé Zhao rentre définitivement dans l’histoire, en étant la deuxième femme, et la première racisée, à remporter la statuette de meilleure réalisatrice. Sa prédécesseure était Kathryn Bigelow pour Démineurs, film de guerre, sous-tension, répondant à certains codes usuels du cinéma étasunien. Treize ans après, ces codes sont brisés, et des images nouvelles dépassent l’écran pour aller se loger dans nos imaginaires. 

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Petite maman de Céline Sciamma vient de sortir en salle : review

L’ouverture du film se fait sur Nelly, une enfant de huit ans, qui dit un  dernier au revoir aux femmes de l’ehpad dans lequel était sa grand-mère, avant sa mort. Le au revoir, la façon dont il est dit, la façon dont il est pensé, se tisse comme fil rouge de la narration du nouveau film de Céline Sciamma. 72 minutes minutieusement investies, jouant, à la manière de Nelly et Marion, aux jeux de pistes, aux jeux de rôles. La narration est lisible du début à la fin, dans une simplicité qui n’a rien de simple, qui induit seulement une infinie tendresse. On suit l’histoire de cette petite maman, Marion, et de sa fille, également amie, Nelly. En reprenant des codes de science-fiction qui semblaient déjà exhaustifs, un retour dans le passé, qui s’inverse par à-coups, Sciamma nous parle de sentiments qui traversent les âges, les époques. Ceux du deuil, ceux de l’amour.  Continuer la lecture de « Petite maman de Céline Sciamma vient de sortir en salle : review »

L’occupation des théâtres – Une soirée à La colline

Depuis octobre, les salles de théâtre, et autres lieux culturels, ont fermé sans préavis. Cette fermeture a mis toustes les travailleurs.euses au chômage partiel, à nouveau. Elle a mis, à nouveau, un coup de massue à toustes celles.eux qui rêvent de la scène et qui évoluent dans des écoles, dans des conservatoires, chez elles.eux, pour la fouler. Cette fermeture a été un nouveau pied de nez de la part d’un gouvernement faisant sa sélection entre ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas. Informant cette jeunesse en dernier lieu que leurs rêves et désirs ne seraient plus recevables, pouvaient attendre. Continuer la lecture de « L’occupation des théâtres – Une soirée à La colline »

Ces films où l’on abuse un peu (trop) de la drogue

Requiem for a dream, Las Vegas Parano ou encore Pulp Fiction, nombreux sont les films où les drogues coulent à flot. Échappatoires pour personnages désemparés, qu’elles soient à piquer ou à sniffer, avec les prises de substances illicites le cinéma réalise les pires fantasmes de la réalité en entraînant les (anti) héros dans des spirales infernales où la rédemption semble être une lointaine espérance. Qu’on suive les périples d’un dealer, la descente aux enfers d’un mauvais lieutenant ou des histoires sans lendemain de junkies, c’est par l’image que l’on vous propose aujourd’hui d’échapper au quotidien.  Continuer la lecture de « Ces films où l’on abuse un peu (trop) de la drogue »