Dans le faste de deux anciens hôtels particuliers rue des Archives, des clebs décharnés nous accueillent la gueule ouverte. L’air plutôt mal en point, les chicots en champ de bataille et les langues sorties, ils restent pourtant immobiles. En exposition sur un gros bloc blanc, on les voit briller. Est-ce la céramique dont ils sont faits où leurs colliers qui ferait jalouser les fans de la maison Schiaparelli ? Nul.le ne sait. Mais force est de constater que ces créatures tout droit sorties des enfers ont un je-ne-sais-quoi de sublime. Continuer la lecture de « Le bestiaire crado et merveilleux de Carolein Smit »