Pas fan des bonnes résolutions ? Ça tombe bien, nous non plus ! Mais qui dit rentrée, dit forcément nouvelles habitudes. Que tu emménages dans un nouvel appart, que tu commences un nouveau boulot ou que tu reprennes tes études, les vacances sont terminées. Et comme la calotte glaciaire du Groenland a dépassé le point de non-retour¹, il serait peut-être temps de changer des petites habitudes qui, une fois prises, te sembleront plus que normales.

Article écrit par Eva Darré-Presa

Il est impossible d’avoir un comportement écologique irréprochable. Peut-être que tu es vegan et que tu t’habilles chez Zara. Sans doute prends-tu encore des bains et pourtant tu n’utilises que du savon solide. Il est possible que tu prennes l’avion tous les étés pour partir en vacances. Et ce n’est pas grave. L’idée n’est même pas de chercher à atteindre cette perfection, simplement d’adapter notre comportement à une situation écologique plus que critique. En discutant autour de toi avec des amis, des collègues ou de la famille, tu te rendras compte que chacun a ses petites astuces du quotidien pour avoir un comportement plus green. L’idée de cet article est de proposer des alternatives plus écologiques à des gestes du quotidien.

L’eau en bouteille, c’est vraiment obligatoire ?

Comme l’a dit un jour un grand philosophe, « j’adore l’eau, dans vingt-trente ans y’en aura plus ». Saviez-vous qu’en achetant de l’eau en bouteille, vous payez de l’eau qui est normalement gratuite ? Ce n’est pas l’eau qu’on paye mais le plastique de la bouteille. Alors oui, l’eau du robinet peut être très calcaire, particulièrement dans les grandes villes. Vous avez sans doute déjà entendu parler des bâtons de charbon à glisser dans une carafe pour purifier l’eau. On vous propose une alternative encore plus rentable puisqu’elle dure encore plus longtemps : les perles de céramique. Ces petites perles agissent directement sur la structure de l’eau en la purifiant. Hop, plus de goût de calcaire ! Elles peuvent également être glissées dans la machine à laver ou dans une bouilloire. Pour ne pas les perdre, il suffit de glisser un petit fil pour former un collier et les laisser au fond de la carafe. Elles coutent 12 euros et durent dix ans. Alors pourquoi s’en passer ?

Et puisqu’avec ces perles on arrête d’acheter des bouteilles en plastique pour la maison, pourquoi acheter des bouteilles quand on est dehors ? De nombreuses marques ont développé des gourdes en acier qui maintiennent la fraîcheur ou la chaleur en fonction du liquide que vous versez à l’intérieur. Pour les avoir testées, on vous conseille vivement les Chilly’s qui, en plus d’être hyper jolies, font vraiment leur job.

Adios le film plastique !

On reste encore dans la cuisine pour cette deuxième astuce. Parfois, le petit plat qu’on a fait mijoter (ou le reste de pizza de la veille) ne rentre pas dans un Tupperware. On a alors tendance à mettre un vilain film plastique au dessus de l’assiette. En plus de s’enrouler et de coller aux doigts, le film plastique est méchamment polluant (bah oui, c’est pas du plastique réutilisable). On peut le remplacer par du bee’s wax paper, ou en français, du papier paraffiné. Pour en fabriquer à la maison, il suffit d’avoir du tissu, des mini pastilles de cire d’abeille, du papier sulfurisé et un fer à repasser. On te glisse un petit tuto de La ruche qui dit oui juste en-dessous si tu as envie de le fabriquer toi-même ! Et si tu as la flemme ou que tu n’es pas trop manuel, tu peux en acheter du tout fait en magasin, bien entendu. 

Le coton c’est bien, les lingettes démaquillantes c’est mieux !

On quitte la cuisine pour se diriger vers la salle de bain. Véritable lieu de toutes les déchéances, la salle de bain est emplie de contenants en plastique. On peut déjà commencer par virer les bouteilles de shampoing et de gel douche en les remplaçant par leurs cousins solides. De nombreuses marques zéro déchet se sont lancées dans la création de savons solides. Vous pouvez même en trouver chez Lush.

Bien entendu, vous pouvez créer vos propres cosmétiques, option sur laquelle on ne s’attardera pas dans cet article, à part en vous suggérant le livre Ma cosmétique minimaliste de Pauline Dehecq, fondatrice de la boutique green lilloise Mademoiselle Biloba.

Et si vous mettez du maquillage, il faut forcément penser à l’enlever. Bye bye l’éternel coton rond méga polluant, bonjour les disques lavables ! Le site spécialisé Planetoscope explique que “la culture du coton consomme 24 % des pesticides mondialement produits dont certains classés par l’OMS comme hautement dangereux ou extrêmement dangereux” et que son blanchiment exige l’utilisation de chlore ou d’azurants chimiques. Selon le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), 5260 litres d’eau sont nécessaires pour produire un kilo de coton.

Et même si un paquet de coton ne coûte pas très cher, vous allez voir que cette alternative est plus rentable. Les disques démaquillants lavables sont donc réutilisables et peuvent durer des années. Vous pouvez les acheter sur des sites spécialisés et même à des particuliers sur Vinted ! Pour environ 10-12 euros les 10 cotons, vous en aurez suffisamment entre chaque machine. Car oui, il suffit simplement de les passer à la machine à laver pour les nettoyer. On vous conseille ceux en coton de bambou, bien plus doux pour une utilisation optimale !

Réduire sa consommation de fast fashion

Vous commencez à nous connaître. Chez MaG, on a dit adieu à la fast fashion. La mode est la deuxième industrie la plus polluante. On ne peut que vous encourager à réduire votre consommation de fast fashion pour vous tourner vers le vintage et la seconde main. On vous met en lien les articles qu’on a écrits précédemment dans lesquels nous vous avions partagé nos astuces et nos expériences.

Quand tu achètes vintage pour la première fois. Crédits photo : Garden State – Zach Braff (2005)

 

¹ Selon une étude publiée dans Nature Communications Earth and Environnement, dans laquelle des scientifiques ont observé l’évolution de plus de 200 glaciers du Groenland ces quarante dernières années, grâce à l’étude de données satellitaires. Via @hugoclementk.