À la première écoute de Ballerino, on a été surpris. On avait comme l’impression d’écouter les Arctic Monkeys qui seraient partis se dorer la pilule sur des plages caribéennes. Et puis notre oreille s’est habituée et on a eu envie de danser. Red Rum Club, c’est un peu de tout ça. Ce groupe originaire de Liverpool fait sensation sur la scène anglaise. Le groupe a fait la première partie de The 1975, en plus de ses nombreuses tournées en tête d’affiche. Leur album The Hollow of Humdrum est sorti le 2 octobre. Alors, on a eu envie d’importer un peu de british pop dans notre petit webzine français en discutant avec Francis Doran, le leader du groupe.
Propos recueillis et traduits par Eva Darré-Presa. Avec la contribution de Margot Sarrazin.
Hello Fran, est-ce que tu peux te présenter ?
Bonjour tout le monde, c’est Francis du groupe Red Rum Club, de Liverpool.
Quand as-tu commencé à faire de la musique ?
Red Rum Club existe depuis environ quatre ou cinq ans.
Est-ce que le nom du groupe est une référence à Shining de Stanley Kubrick ? Si oui, quelle est ta relation avec ce film ?
Le nom du groupe vient carrément de Shining de Stanley Kubrick ! Quand on a commencé à chercher un nom, on voulait quelque chose de cinématographique qui irait avec nos sonorités. On a commencé à chercher dans les films d’horreur en espérant y trouver de l’inspiration. Quand on a regardé Shining, on a adoré cette vibe “Red Rum”, ça nous allait bien. Comme on est peu comme une grande famille, le “club” s’imposait.
Quelles sensations essaies-tu de véhiculer avec cet album ?
The Hollow of Humdrum est notre deuxième album. Et même si nous sommes très fiers de notre premier album, Matador, en prenant du recul, on a l’impression qu’on a été un peu naïfs dans un sens. Avec The Hollow of Humdrum, on documente notre propre vision du monde dans lequel nous vivons, d’un point de vue social et politique. On continue également à raconter nos relations, passées et actuelles.
D’où est venu ce goût pour la pop cubaine ?
On est presque tombés dessus par hasard. On adorait les western spaghetti avec les notes de guitares des bandes-originales. On a rencontré Joe, à la trompette, dans un pub et son jeu à la mariachi a donné à notre mélodie une nouvelle dimension. On n’est pas revenus en arrière depuis !
Ton énergie sur scène est incroyable. D’où te viens cette passion pour le live ?
On adore jouer sur scène, tout simplement. C’est ce que l’on préfère dans notre travail. On s’efforce toujours de monter sur scène en donnant une performance énergique et en nous connectant à ceux pour qui nous jouons.
Comment ça se passe dans le milieu musical anglais en ce moment ? Vous avez des dates de programmées pour la sortie de votre album ?
Tout est un peu flou en Grande-Bretagne en ce moment pour l’industrie musicale. Nous avons de bons amis qui sont techniciens, roadies, promoteurs qui ne savent pas quand ils pourront travailler à nouveau. On a des concerts à distance prévus pour la sortie de l’album mais les règles sont très fluctuantes pour le moment.
S’il ne devait plus rester qu’un seul album sur terre, lequel serait-ce ?
Rumours de Fleetwood Mac devrait faire l’affaire !
Une chanson à recommander à nos lecteurs pour danser toute la nuit ?
The Elevation de Red Rum Club. 😉
Vous pouvez retrouver Red Rum Club sur Instagram en cliquant ici.