Pete The Monkey : un festival placé sous le signe de l’amour et de la fête

Le week-end du 12 juillet dernier, l’équipe de Mauvaise Graine magazine s’est rendue à St-Aubin-sur-Mer en Normandie pour la nouvelle édition de l’incontournable festival PETE THE MONKEY (qui nous avait déjà charmé l’an dernier !)

Au programme de ces trois jours : de la musique évidemment, mais aussi beaucoup d’activités sportives, d’ateliers créatifs, de boutiques éphémères et de performances incroyables, le tout agrémenté de food trucks plus qu’alléchants. On vous emmène entre la mer et les champs de blé, dans ce lieu hors du temps où le thème de cette année collait très bien à nos interviews préférées : Les Singes du Zodiaque.

Article écrit par Manon L’Huillier et Eva Darré-Presa

VENDREDI

Nous arrivons sur le festival le deuxième jour des festivités. Une fois nos pass récupérés, nous filons à notre tipi que nous partageons avec La Vague Parallèle et Les Oreilles Curieuses. Nos affaires déposées, nous filons à l’espace artiste pour une première interview, celle de Voyou qui se prête au jeu de nos Interviews Prédictions (à retrouver prochainement sur Instagram et Tik Tok). Il est ensuite l’heure de filer voir la fin du concert de Sirens of Lesbos qui n’avaient pas pu venir l’an dernier, et nous sommes ravies de pouvoir enfin les voir performer cette année ! 

Nous sommes de retour dans l’espace artiste pour interviewer les géniaux Aymeric Bergada Du Cadet et Corine pour un tirage des cartes haut en couleur et en fou rires, qui nous a donné plus qu’envie de découvrir leur nouveau spectacle.

Quand la nuit tombe sur Pete The Monkey, une nouvelle partie du site ouvre ses portes. Et ce n’est pas n’importe laquelle : après un hot-dog et quelques frites choppées chez Dogota, nous filons voir l’Acte I du technopéra composé spécialement pour le week-end par Fishbach et Aymeric Bergada Du Cadet sur la scène de la Folie de Pete (notre espace préféré) : fumée colorée, costumes scintillants et chorégraphies somptueuses, un moment hors du temps dans les fantastiques mondes de cette troupe magnifique. 

Après s’en être pris plein les yeux, quoi de mieux que de se perdre dans un labyrinthe digne d’Alice au Pays des Merveilles sous acide ? Composé de bric et de broc, le labyrinthe de Pete est un passage incontournable du festival. Et comme rien ne vaut une première fois, on ne vous en dit pas plus…

Un peu désorientées mais plus qu’enchantées, nous filons à la scène du château pour voir la queen Sam Quealy performer son show techno-pop ultra captivant tant visuellement que sur les iconiques chansons ‘Follow the night’ ‘Watch me now’ 

Tout juste le temps de terminer le concert qu’il est déjà l’heure de l’Acte II du fabuleux show de drag queens sur la scène de la Folie. Une dernière petite danse et il est l’heure de rejoindre la lune et les étoiles avant la deuxième et dernière journée.  

SAMEDI

Réveil tranquille du côté du tipi média : après un petit déjeuner café-fromage (très normand) en bord de mer, on retrouve les copines de La Vague Parallèle pour la première activité de la journée : direction « Le Cocon », une zone du festival qui se compose de deux chapiteaux, le premier en bois est un sauna idéal pour se prélasser après une nuit blanche, le second est fait de voiles pailletés et tentures multicolores remplies de coussins dans lequel il est possible de suivre des cours de Yoga, d’initiation à l’astrologie, ou encore d’auto-massage. Nous avons opté pour un cours de respiration de 45 minutes, un véritable voyage de détente avec un super prof.

On file ensuite à l’activité « crazy wedding » et non, vous ne rêvez pas, il est possible de se marier avec la personne de son choix ! Il suffit de fouiller sur les portants pour revêtir sa robe de mariée ou son costume, de trouver des témoins sur le festival et hop c’est parti ! On défile alors dans la grande allée principale en pleine forêt décorée de guirlandes, on passe sous l’arche-livres et nous voici devant l’autel où se tient la cérémonie avec un maire qui nous déclare officiellement mariés ! Un moment magique.

Après toutes ces émotions, il est l’heure de reprendre des forces et d’aller manger. On hésite longuement entre les stands d’huîtres de Funky Oysters, les délicieuses pizzas cuites au feu de bois de Family Chicken ou encore les bo bun d’Umami, mais c’est finalement le burger pulled pork de Marché Noir qui l’emporte (comme l’année dernière), on s’est régalées.

L’après-midi est encore rythmée par du shopping dans les fripes vintages et un atelier de fabrication de chaînes de lunettes en perles colorés pour un look parfait avant les concerts qui vont bientôt commencer. 

On découvre alors l’artiste italien Roberto Cicogna et sa pop entêtante, puis le quintet Maruja mêlant jazz improvisé et funk ultra efficace pour faire danser, Johnny Jane nous entraîne encore avec ses titres toujours aussi efficaces et un public ultra bouillant.

Il est déjà l’heure de courir interviewer Roberto Cicogna à l’espace artiste pour découvrir ce que les astres ont à dire sur sa musique… Notre dernière journée s’est ensuite déroulée très tranquillement : on a assisté à La Parade, testé le DJ Set avec casque puis on est retournées voir La Folie de Pete (quand on vous dit qu’on l’aime, cette scène), on a papoté et repris des forces avant de danser toute la nuit, ou presque.

Notre deuxième expérience à Pete the Monkey est tout aussi exceptionnelle que la première : rarement on a vu un festival aussi beau, avec une programmation si bien choisie et où tout le monde vient prendre du bon temps pendant trois jours en Normandie. On se dit à l’année prochaine Pete ? 

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