Les 16 et 17 septembre, nous étions aux Inouïs du Printemps de Bourges pour découvrir des artistes émergents de différents horizons. Voici l’interview de Danyl, un rappeur originaire de Paris.

Crédits photo : Hamza Meghouar

Propos recueillis par Olympe Dupont et Florine Le Moine

Peux-tu commencer par nous parler de toi ?

Je m’appelle Danyl, je suis auteur-compositeur-interprète. J’ai commencé la musique à 6 ans, en faisant du piano au conservatoire, jusqu’à être diplômé du conservatoire de Paris. J’ai fini par composer des tracks et poser par-dessus.

Qu’est-ce qui t’a fait commencé le piano à 6 ans ?

C’est ma mère. Au début, c’est vraiment elle qui m’a traîné là-bas, mais maintenant je la remercie. C’est là-bas que j’y ai découvert ma passion.

Comment es-tu passé du conservatoire au rap ?

Le classique, c’était pas la musique que j’écoutais tous les matins dans les transports. Du coup, j’ai commencé à me demander ce que ça faisait de produire la musique que j’écoute : du rap, de la pop, de la musique latine et de la musique orientale. Aujourd’hui, je fais un peu un mélange de tout ça. Ce n’est pas que du rap.

Et tu fais toi-même toutes tes prods ?

Dans mon dernier projet, il y a juste une track que j’ai composée avec des mecs. Sinon, tout seul. J’ai volonté à m’ouvrir, mais c’est vrai que comme je l’ai composée pendant le confinement, il y a eu peu de collab’.

Peux-tu nous parler de ton dernier EP Chulito ?

C’est un EP assez chaud et solaire, mais qui ne bouge pas trop, plutôt nostalgique. Normalement, je fais une musique qui bouge beaucoup, très banger. Je l’ai écrit dans un mood où j’étais seul, où je ne pouvais pas partir en vacances. Dans les rêves et confiné. 

https://www.youtube.com/watch?v=1zQctmRWYe0&feature=youtu.be

Actuellement, tu bosses sur un autre projet qui te représente plus ?

Oui, j’essaie de mettre mes origines et les choses qui m’inspirent plus au centre. J’étais un peu dans la pudeur, mais je commence à mieux m’assumer.

Quelles sont tes origines ?

Mes deux parents sont algériens, j’ai la double nationalité. Les sonorités de là-bas m’inspirent pas mal. D’un autre côté, j’ai aussi voyagé et vécu en Amérique latine, donc deux ambiances chaudes que j’aime mélanger.

Pour conclure, quel album t’a le plus marqué en 2020 ?

Le dernier album de Bad Bunny et aussi celui de Feid.

Pour retrouver Danyl sur Instagram, c’est par ici.