De la côte ouest de la Corse à Paris, il n’y a qu’un pas. Les Casablanca Drivers reviennent deux ans après la sortie de leur troisième et dernier EP Menu Best of avec leur premier album Super Adventure Club. Leur morceau Obayaya apporte du soleil en plein hiver avec des sonorités inspirées autant de la disco sénégalaise que du rap texan. Cette bouffée d’air frais va vous faire danser dans votre salon comme si vous étiez en discothèque. Et on peut dire qu’on en a bien besoin !

Crédits photo : Jean-Baptise Dominici

Propos recueillis par Eva Darré-Presa

Hello Casablanca Drivers ! Est-ce que vous pouvez vous présenter aux lecteurs de MaG ?

Salut les p’tits lecteurs ! Ca boume?
On est les Casablanca Drivers, un boys band originaire d’Ajaccio qui habite à Paris. On a déjà trois EPs et un album à notre actif, on aime partir jouer nos chansons aux États-Unis, au Mexique et en Angleterre. On adore faire les zinzins.

Vous avez un univers hyper pop et plein d’humour. Le nom du groupe fait d’ailleurs référence au premier long-métrage de Maurice Barthélémy. Est-ce que vous pensez qu’il est important de cultiver cet univers décalé par les temps actuels ?

Alors oui, mais pas qu’en ce moment particulièrement ! On a toujours voulu que notre démarche soit fun. On est clairement second degré dans la démarche, mais ça ne nous empêche pas d’être sérieux dans notre musique. Et oui, effectivement, en ce moment je pense que c’est plus sympa de se taper une bonne tranche de rigolade sur son canap ? Nan ?

Les paroles d’Obayaya font référence à un club fictif dans lequel le patron invite ses clients à danser jusqu’à l’épuisement. Vous avez un souvenir de scène à nous raconter ? 

Dès qu’on entre dans un bar on va danser jusqu’à l’épuisement, on adore la fête. Cette boîte de nuit est totalement fictive, mais je l’imagine bien dans un quartier afro-américain du Bronx fin 70’s.

On retrouve des inspirations hyper variées dans votre album, avec des sonorités à la fois orientales, disco et synthétiques. Où est-ce que vous puisez vos inspirations ? 

Alex et moi (Nico) on a beaucoup d’inspirations différentes en musique. Notamment les musiques du monde. On est tombé il y a quelques années sur un artiste africain, Ata Kak, et on s’est pas mal inspirés de lui pour notre Super Adventure Club.

Le clip d’Obayaya est réalisé par S4v4g3, guitariste des Naïve New Beaters et d’Omar Jr. Comment s’est passée cette collaboration ? 

Nico est justement le chanteur d’Omar Jr. Quand il a senti le vif potentiel de son binôme en matière de réal de clip, il lui a demandé de l’aide !

L’album a été composé à New York fin 2018 et enregistré dans le Berry début 2019 avec le producteur Max Baby. Que raconte ce premier album ? 

Un album concept ou nos alter ego se baladent d’un bar/discothèque à l’autre. Ça va de l’éclate à la tristesse… Bref ce qu’on connaît peut-être le mieux au final.

Quels sont vos futurs projets ?

Essayer de faire la première partie de Jon Bon Jovi au Maradona Stadium.

Et pour finir, vous avez une chanson à conseiller à nos lecteurs pour commencer une journée de décembre comme une journée de juillet ?

Décembre : River Man de Nick Drake
Juillet : Obaa Sima d’Ata Kak

Pour retrouver les Casablanca Drivers sur Instagram, c’est par ici.