Après nous avoir emmenés dans « L’Hiver », TERRIER (artiste découverte des Inouïs du Printemps de Bourges ou encore du Chantier des Francos) nous donne rendez-vous chez lui, en Vendée, « Rue des Pervenches ». Inspiré de son enfance à Landeronde et des après-midi et soirées avec les potes, le titre est accompagné d’un clip plein de nostalgie réalisé par Julien Peultier.
Propos recueillis par Edwige Chauvière
Une étape de plus pour cet artiste plein de promesses qui sortira le 14 mai prochain son premier « mini-album » de 7 titres, Naissance.
On commence facile : ton équipe de foot préférée ?
Le FC Nantes <3
Ton rêve d’enfant ?
Jouer aux Vieilles Charrues.
Ton vêtement iconique ?
Bob/maillot de foot si ça ne peut être qu’un vêtement unique, héhé.
Un lieu qui te définit ?
Je ne pense pas l’avoir trouvé encore… Mais j’imagine une petite ville assez populaire, au bord de la mer, avec beaucoup de musique dans la rue. Marseille, peut-être ? Mais je ne suis pas assez fan de l’OM.
L’artiste qui t’inspire le plus ?
Zinédine Zidane.
Ta plus belle scène jusqu’à présent ?
Je pense à la première partie des BB Brunes à Lille au Splendid.
Un artiste avec lequel tu voudrais faire une collab’ ?
Rodrigo Amarante, j’aime beaucoup trop son album Cavalo !
Ton top 3 des meilleures sorties musicales de 2020 ?
- Terrenoire : Les Forces Contraires
- Idles : Ultra Mono
- Son I=Lux : Tomorrows II
La bande originale de ta vie ?
J’hésite entre les deux… Je dirais la BO de Isle Of Dogs et la BO de Harry Potter – Deathly Hollows PT1. Les deux sont composées par Alexandre Desplat que j’admire beaucoup.
Un mot pour définir ton nouveau titre Rue des Pervenches ?
Amitié.
Et parce qu’on est curieux…
Est-ce que tu peux nous parler de ton univers musical et de comment tu le construis ?
Pour être franc, je n’y réfléchis pas trop… Je pense que c’est très spontané dans la phase de démo. Je me sers de ce qu’il y a autour de moi, que ce soit des situations dans la vie, des films, des musiques… et après, c’est comme de la cuisine, j’y ajoute des éléments avec lesquelles je me sens bien. Les textes sont aussi très spontanés, souvent je garde la première version de ce que j’ai écrit parce qu’il y a un truc de « l’urgence » dans lequel je m’y retrouve dans la vie de manière générale. Je pense qu’il ne s’y dégage pas forcément de style musical, et c’est aussi ce que j’aime bien : le mélange de différentes cultures pour amener des sonorités hybrides.
Ton clip est à cheval entre le monde de la musique (ombres chinoises) et le monde du foot le dimanche avec les copains. Comment est-ce que tu l’as pensé et réalisé ?
À la base, je voulais absolument tourner un clip documentaire de foot avec mon pote Julien. Je voulais qu’il y ait mes potes d’enfance, dans le décor de ce que j’ai connu étant petit : mon premier terrain de foot. On est donc partis tourner un vrai match, sans que les figurants n’aient une quelconque direction d’acteur, ils ont juste fait un match comme on en fait entre potes le dimanche ou n’importe quel jour d’ailleurs ! Et puis j’étais tellement ému de voir ces images sur l’ordinateur, tellement sous le choc que j’avais envie de le montrer, de montrer que j’avais envie d’y retourner, je regardais ces images comme l’enfant que j’étais il y a 10 ou 15 ans… On a donc décidé de projeter sur un énorme écran, ces images de foot, avec ma silhouette devant, qui regarde et profite de ces souvenirs qui sont encore très vifs en moi.
C’est quoi le futur pour TERRIER ?
Je sors un EP le 14 mai prochain avec 5 nouveaux titres en plus de L’Hiver et Rue des Pervenches. La suite, je ne sais pas. C’est tellement difficile de se projeter aujourd’hui… Je vais essayer de profiter de chaque petit moment avec cette sortie dans un premier temps et ensuite je verrais 🙂
Si comme nous vous avez adoré le nouveau titre de TERRIER, vous pourrez le retrouver en concert au Fuzz’Yon (à domicile) le 22 mai et à la Maroquinerie le 27 mai (dans sa ville adoptive : Paris), pour le découvrir en live !