Sous la couette… cabane de notre enfance et lieu des secrets. C’est l’endroit parfait pour découvrir de nouveaux univers littéraires ! Je profite de cet article pour vous présenter, mes cinq livres préférés. Ils sont incomparables entre eux car ils sont tous de genres différents alors ne soyez pas surpris ! Enjoy !

5 livres à lire sous la couette

Article écrit par Léa Pruvoost

L’Anneau de Moebius, Franck Thilliez

Parce que vous allez frissonner et sursauter au moindre grincement, cachez vous sous les draps pour suivre ce thriller époustouflant ! Franck Thilliez maîtrise le suspens, le temps et le jargon scientifique pour vous entraîner dans une enquête des plus morbides. Des meurtres d’une cruauté féroce, des lieux intriguants, des déviants sexuels et des « monstres » de la nature… voilà ce qui attend Victor Marchal pour sa première enquête. Mais celui-ci n’est pas au bout de ses surprises lorsqu’il croise Stéphane Kismet, acteur clé de cet Anneau de Moebius. Autant vous dire que j’ai dévoré ce livre en trois jours cet été !

L'anneau de moebius

Récits coquins des plaisirs défendus, Elisabeth Vanasse

Parce que l’on ne parle pas assez des livres érotiques, qui font plisser les draps entre nos cuisses, qui font mouvoir nos doigts sous nos couvertures… Eh oui la lecture peut aussi procurer un plaisir intense, charnel (autant, voir plus, que la pornographie). Moi, ce n’est pas Cinquante Nuances de Grey, qui m’a fait me sentir toute chose mais bien ce recueil de nouvelles audacieuses d’Elisabeth Vanasse. C’est un véritable chassé-croisé entre histoires libertines, sentiments, réalisations de fantasmes et  libertés. Avec finalement, des personnages « normaux » comme un couple, un voisin, des amies… De quoi plaire à tout le monde : il y en a pour tous les goûts. À consommer sans modération !

Récits coquins des plaisirs défendus

Fahrenheit 451, Ray Bradbury

Parce que c’est un livre phare qu’il faut protéger, on sait tous ce que lui réserverait Ray Bradbury dans sa contre-utopie ; mieux vaut le lire du fin fond de son duvet. En effet, l’auteur nous plonge dans une société où le savoir et la connaissance sont devenus des dangers, où les pompiers sont des pyromanes et où les terroristes sont des lecteurs clandestins. Guy Montag, notre héros, est embrigadé dans tout ça… Enfin, jusqu’à ce qu’un vrai livre lui tombe entre les mains. À la place de le détruire, il commence à lire et à découvrir toutes les possibilités offertes par la littérature : le pouvoir de l’imaginaire. Un moment d’évasion qui fait de lui un dangereux criminel. Et vous ? Êtes-vous un résistant ou passeriez-vous à côté de ce roman ? Personnellement, j’ai déjà choisi mon camp…

Farenheit 451

Les putes voilées n’iront jamais au paradis !, Chahdortt Djavan

Parce que le titre peut choquer et qu’il faut oser, ce roman est l’ouvrage qu’il vous faut sous la couette, loin des préjugés de la société. Paru en 2016, celui-ci fait alterner l’histoire de deux jeunes filles et les témoignages d’outre tombe de prostituées assassinées en Iran. Chahdortt Djavann se veut le porte-parole des « femmes oubliées » et retranscrit les non-dits de la folie islamique. Les propos sont crus, perturbants, mais vrais, sans filtre, sans oppression. Et ce sont tous ces effets qui m’ont plu ! C’est parce que ce livre m’a fait ressentir des émotions comme de la peine, du dégoût, de la gêne mais aussi de l’admiration, que cet ouvrage m’a marquée et qu’il s’est différencié de mes lectures habituelles. Vraiment je me suis prise une claque. C’est une expérience à part que je recommande.

Les putes voilées n'iront jamais au paradis

Au revoir là-haut, Pierre Lemaître

Parce qu’un bond dans l’Histoire vaut toujours le détour, ce livre est un classique de la table de chevet. Profond, cruel et emblématique d’une génération qui veut prendre sa revanche sur les sentiers de la gloire de 1918 ; ce chef d’oeuvre est à lire avec précaution sous nos édredons ! Pierre Lemaître nous dessine une fresque d’après-guerre mémorable, dans laquelle deux rescapés des tranchées réalisent une escroquerie spectaculaire et immorale. En effet, Albert Maillard (un simple comptable traumatisé et paranoïaque) et Edouard Péricourt (artiste homosexuel et gueule cassée) décident de vendre aux municipalités des monuments aux morts fictifs ! Quelle ironie ! C’est une histoire qui m’a touchée et je tenais à la mettre en avant.

Au revoir la haut